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Trois moi pour créer L'Encrier Ludique : on vous raconte ce qu'on a appris entre business plan, doutes et petites victoires.

  • Writer: Chrystele Myriam
    Chrystele Myriam
  • Jul 21
  • 2 min read
Trois moi pour créer L'Encrier Ludique : on vous raconte ce qu'on a appris entre business plan, doutes et petites victoires.

Trois moi pour créer L'Encrier Ludique : on vous raconte ce qu'on a appris entre business plan, doutes et petites victoires.


Il y a trois mois, L'Encrier Ludique n'était encore qu'un dossier sur un drive, quelques post-it, et une idée que beaucoup auraient qualifiée de "jolie mais compliquée" : créer un lieu hybride à Marseille : un café, librairie, bar à jeux, un endroit où la culture prend de l'espace.


Aujourd'hui, c'est une SARL officiellement créée.

Une boutique en ligne en cours de lancement.

Une campagne Ulule en bonne voie.

Et surtout : une avalanche de découvertes, d'imprévus, de micro victoires et de crash tests.

Voilà quelques-unes des choses qu'on a apprises en seulement trois mois :


1. Faire un business plan sans s'arracher les cheveux (ou presque)


On pensait qu'un business plan, c'était surtout des chiffres. En réalité, c'est un miroir : il oblige à confronter l'idée au réel, à faire des choix, à prioriser.

Combien coûte un stock initial ? Un loyer commercial dans le 6e ? Une caisse enregistreuse ?

On a appris à jongler entre enthousiasme créatif et tableaux Excel. Et, bonne surprise : ça devient plus clair avec le temps.


2. Comprendre la différence entre un KBIS et un SIRET


Avant, c'était du charabia administratif.

Aujourd'hui, on sait :


  • Le SIRET, c'est le numéro d'identification de l'entreprise.

  • Le KBIS, c'est l'acte de naissance officielle de la société.

  • Et les arnaques comme le "Journal des Publications Européennes" (qui vous réclame 115€ après l'immatriculation)… on les repères beaucoup plus vite.


Créer une entreprise, c'est aussi apprendre à démêler l'utile du douteux, à lire entre les lignes, à gagner en vigilance.


3. Négocier avec un banquier sans trop transpirer.


Rendez-vous après rendez-vous, on a appris à parler un tout autre langage :

  • "Fonds propres"

  • "Apport personnel"

  • "Prévisionnel d'exploitation à 3 ans"

  • "Compte courant d'associé"

  • "Prêt d'honneur"


Et surtout, à ne pas se laisser démonter. Et que défendre une idée en laquelle on croit, ça change tout, même dans un bureau feutré avec un directeur d'agence.


4. Oser dire à voix haute : "On ouvre un café, librairie, bar à jeux."


Ce qui était d'abord une petite idée à deux, presque timide, est devenue un projet public. Et ce n'est pas rien que de le dire autour de soi. Parce qu'alors on se rend compte :

  • de l'enthousiasme qu'il génère

  • des regards sceptiques aussi

  • et du pouvoir de l'audace, surtout.


Chaque fois qu'on prononce ces mots, on les rend plus réels :


"On monte L'Encrier Ludique. On crée un lieu où les gens pourront boire un café, lire, jouer, se rencontrer."


Bonus : ce qu'on n'avait pas prévu… mais qui change tout,


  • les longues soirées à chercher un local,

  • les tableaux de suivi sur Excel pour ne rien oublier,

  • les messages de soutien de parfaits inconnus sur Ulule,

  • les doutes, les découragements, les moments de grâce,

  • et surtout, cette conviction renforcée : on a bien fait de commencer.



 
 
 

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